Dehors, moi dedans
Des murs qui se tiennent à distance
Des murs qui se sautent dessus à la moindre occasion
Des gens qui s’agitent, qui crient et qui pleurent
Souvent, personne d’autre que moi, en silence
Dans ma prison de chair il y a
Un cœur qui bat quand ça lui chante
Des tripes qui font la loi comme des bourreaux
Parfois, des étrangers, des inconnus qui me saccagent
Toujours, personne d’autre que moi, en silence
Dans ma prison sans pierre ni chair il y a
Moi, avec mes pensées des bons et mauvais jours
Les autres, à qui je pense quand ils le méritent
Le monde, dans ce que j’en garde de plaisant
Toujours ce que je veux, toujours un idéal
Mais parfois le silence me rend un peu triste